Confucius.
Confucius, dont vous avez certainement déjà entendu parler, est un philosophe Chinois. Il est né en 551 av. J.-C et est mort en 479 av. J.-C.
Sa pensée est basée sur la conviction que l’Homme peut s’améliorer et se perfectionner à l’infini. Il est connu pour un nombre incalculable de citations telles que « celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour ».
Pensez-vous que nous pouvons adapter cette citation au Développement personnel d’aujourd’hui? Je pense sincèrement que oui.
En effet, le Développement personnel vise à développer une connaissance de soi afin de découvrir et valoriser nos talents pour atteindre nos objectifs et réaliser nos rêves.
Une connaissance de soi.
« Qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour ».
Sur le temple d’Apollon, à Delphes, vous trouverez cette célèbre citation, reprise également par Socrate « connais-toi, toi-même ».
Il y a 2500 ans, les sages de la Grèce Antique nous invitaient à apprendre à nous connaître. Vous serez certainement d’accord avec moi si je vous dis que savoir qui on est réellement, au delà des apparences, et de nos divers « rôles » n’est pas chose facile.
Bien sûr, nous nous identifions par notre nom et prénom. Sauf que, avec une autre identité, nous serions toujours qui nous sommes, avec le même ADN.
Nous pouvons tenter de nous identifier à notre métier, toutefois, même avec un autre métier, nous restons le/la même. A la différence près qu’avec un métier qui nous fait vibrer, l’énergie que nous dégageons est bien plus positive. Pour reprendre à nouveau Confucius « choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie ».
Nous pouvons essayer d’exister à travers notre apparence, nos possessions, sauf que le jour où nous rencontrons quelqu’un de plus beau que nous, ou possédant une plus grande maison, on se retrouve amoindri. Ces attributs ne sont donc que de fausses représentations de nous même. Et ces fausses représentations nous éloignent de Qui on est. Donc, plus le temps passe, et moins nous progressons sur la connaissance de nous-même.
Donner un sens à sa vie.
L’un des piliers du Développement Personnel est de trouver un sens à sa vie.
Comment faire si nous nous identifions à notre métier, qui peut changer à tout moment, à notre apparence, qui avec les années se modifie, à nos enfants, qui grandissent et font leur vie, à notre compte en banque qui fluctue sans arrêt.
Ce que nous sommes réellement est infiniment plus grand, plus beau que tout ça.
Ne pensez vous pas que donner un sens à sa vie passe par la confiance, par la gratitude, par l’amour de nous même. Bien évidemment, pour s’aimer un temps soi peu, faut-il encore arrêter de se mentir.
Chaque être humain fait les pas pour lui-même. Et comme dit Laurent Gounelle, « il n’y a pas un seul chemin vers la découverte de soi-même ».
La confiance.
La confiance s’acquiert lorsque nous sommes conscients de nos forces, de nos faiblesses, ce qui demande un minimum d’introspection. Cela demande aussi de clarifier nos pensées, de suivre notre intuition.
Petite astuce: pour apprendre à vous centrer et augmenter votre intuition, prenez l’habitude de placer vos mains sur votre chakra cœur, en inspirant et expirant profondément.
La confiance se forge lorsqu’on apprend à accepter nos échecs. La culture française pointe du doigt l’échec comme s’il s’agissait d’une voie à sens unique, un point de non-retour mais n’est-ce pas, en partie, grâce à nos échecs, nos vulnérabilités que nous progressons? Est ce une raison pour abandonner? Pour paraphraser à nouveau Laurent Gounelle dans L’Homme qui voulait être heureux « si tous les bébés étaient comme vous, les villes grouilleraient de gens qui rampent à 4 pattes ».
La confiance permettra de surmonter les peurs, les doutes qui nous maintiennent dans notre « zone de confort ». Zone de confort, c’est un bien joli terme pour exprimer quelque chose qui nous empêche de réaliser nos objectifs, n’est ce pas? je ne sais pas pourquoi ce terme est utilisé ici mais toujours est-il que, c’est tout sauf une zone de confort que de rester dans un job qui nous donne envie de vomir chaque matin, de rêver chaque nuit à « autre chose », à « mieux » pour nous et de se rendre compte au réveil que rien n’a changé.
La gratitude.
Confucius a également dit « le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté. Le mécontentement apporte la pauvreté même dans la richesse ».
Ici, ce que j’entends, ce que je comprends, c’est que nous voyons ce que nous n’avons pas. Nous voyons ce qu’a notre voisin mais pas ce que nous avons, nous. Nous nous focalisons sur ce que nous ne voulons pas, plutôt que d’énoncer des objectifs clairs et précis, et de s’engager, petit à petit à les atteindre.
« Le but n’est pas tout. Chaque pas vers le but est un but. Ce sont tous les petits but qui font le but ».
Alors, voyons ce que nous avons, remercions pour ce que nous avons. C’est par la gratitude que nous arrivons, progressivement, à mettre notre attention sur ce qui nous arrive de bien, sur les personnes géniales que nous avons autour de nous. Examinons ce qui nous rend heureux et modifions ce qui nous rend malheureux. Bien sûr, vous le savez aussi bien que moi, la vie reste et restera la vie, avec ses hauts et ses bas, mais si on essayait de faire en sorte que les coups durs le soit un peu moins, ce serait déjà une belle chose d’accomplie, non?