Comment réagir face aux colères et frustrations de nos enfants (1ère partie ).

Ce sujet a récemment fait l’objet de 4 sessions d’ateliers.

Ces ateliers avaient pour objectif de permettre aux parents de retrouver l’harmonie au quotidien par le biais, tout d’abord d’explications simples sur le fonctionnement du cerveau de nos enfants, puis de petites astuces concrètes à mettre en œuvre au quotidien afin d’établir une relation plus douce avec nos petits et tout petits.

Dans ma pratique de psychoénergéticienne et au fil des séances effectuées en cabinet, je rencontre de plus en plus souvent des mamans & des papas qui se sentent dépassés par le comportement de leurs enfants, d’où l’objet de cet article aujourd’hui.

Si certains ou certaines d’entre vous sont intéressés de participer à cet atelier, n’hésitez pas à me contacter car je serai ravie d’en organiser d’autre sur ce thème. L’atelier permet de cibler au mieux les besoins d’une famille en fonction de l’âge et des particularités des enfants et permet également de donner des astuces de psychologie énergétique aux parents afin de gérer plus facilement certaines émotions telles que la culpabilité, le sentiment de » ne pas être à la hauteur « …

Il me tient toujours particulièrement à cœur de fournir quelques explications sur le cerveau de nos enfants et vous allez très certainement très vite comprendre POURQUOI… Nous allons alors nous plonger – brièvement – dans de nouvelles connaissances scientifiques sur le cerveau et notamment dans les neurosciences affectives et sociales.

Que se  passe t-il chez l’enfant qui vit une grosse émotion ?

 

 

 

 

 

La 1ère chose à savoir est que le tout-petit ne réfléchit pas comme nous… A la naissance, le néo-cortex n’en est qu’à 25% de son développement.

Pour schématiser, notre cerveau est composé de 3 « étages » :

  • Au 1er étage, le cerveau reptilien gère les fonctions primaires liées à la physiologie de base telles que la respiration, la pression artérielle, le sommeil, etc. Ce cerveau a également pour fonction de déclencher des comportements instinctifs liés à notre survie.
  • Au 2ème étage on retrouve le cerveau émotionnel qui nous permet de ressentir toute la gamme très étendue des émotions.
  • Le 3ème étage est constitué du néocortex. Le néocortex est associé au raisonnement, à la logique, à la réflexion, la résolution des problèmes ou encore à l’empathie. Cette 3ème partie représente 85% du volume cérébral total… mais uniquement chez l’adulte. Selon les dernières études en matière de neurosciences affectives et sociales, c’est uniquement dans les 5 à 7 premières années de vie que le néocortex va commencer à mûrir… et il finit sa maturité aux alentours de la 25ème année de vie.Aux vues de ces quelques explications, il est maintenant plus aisé de comprendre pourquoi nos petits explosent et pourquoi leurs colères peuvent être si grandioses ! Ils n’ont pas la capacité d’aller se brancher au néocortex, partie du cerveau qui va permettre de prendre le recul nécessaire pour gérer au mieux une émotion.
    De ce fait, un enfant ne peut pas être raisonnable. Il ne sert donc à rien de lui demander d’arrêter de pleurer ou de se calmer et lui crier dessus ne fera qu’augmenter sa souffrance.

Pour se développer de manière optimale, le néocortex a besoin d’avoir de l’affection.

« Dès l’aube de leur vie jusqu’à leur dernier souffle, les humains désirent tout d’abord être aimés, mais aussi être réellement écoutés, respectés, reconnus pour ce qu’ils sont. Plus précisément, ils souhaitent que leurs émotions, sentiments et désirs soient entendus et compris. (…) Il en est de même pour l’enfant qui souhaite profondément entretenir des relations empathiques et aimantes avec l’adulte. »

Dr Catherine GUEGUEN.

Dans les 1ères années de vie, le rôle principal du parent mais également des éducateurs, instituteurs…, est d’accompagner le développement de l’enfant et de son néocortex en lui offrant de l’affection & en calmant les états de stress pour qu’il puisse développer des stratégies de gestion de ses émotions.

OK, mais en pratique, comment faire si les parents, accompagnateurs, éducateurs… sont eux-même dans l’émotion ?

La 1ère chose à faire est de prendre conscience qu’on est envahit par une émotion, car, comment parvenir à calmer notre enfant si nous sommes nous même sous le coup de la colère et de la frustration. Nos petits sont de vraies éponges, ils ressentent donc tout ce que nous ressentons.

Lorsque nous prenons conscience de notre émotion, la meilleure solution est de se retirer si on pense qu’on n’a pas la capacité de la gérer et de dire à l’enfant « je reviens », et de vous éloigner légèrement.

Le principal objectif à ce moment là est de vous apaiser: pour cela, pensez tout d’abord à RES-PI-RER bien profondément, vous pouvez également écouter une musique que vous aimez et surtout rappelez-vous à quel point vous l’AIMEZ votre enfant et à quel point il est merveilleux.

Si vous êtes instituteur/ éducateur/accompagnateur, souvenez-vous pourquoi vous avez choisi ce métier car on ne choisi pas de passer sa vie à travailler avec des enfants par hasard… Pour celles et ceux qui connaissent la technique de libération émotionnelle EFT, technique de psychologie énergétique, n’hésitez pas à faire UNE ronde de tapotement sur les points de méridiens. Sur ce point, j’y reviendrai plus longuement dans la 2ème partie de cet article.

Voilà pour aujourd’hui. Je vous retrouve dans quelques jours pour la suite avec des astuces concrètes qui vous permettront de retrouver une relation harmonieuse avec vos enfants et plus de sérénité à la maison.